Ce matin, Rose était particulièrement heureuse. Quelques jours auparavant elle avait repris contact avec un bon ami du lycée et ils avaient prévu de se voir pour une petite sortie au parc d'attraction. Elle c'était donc levée aux aurores pour se préparer :
Elle sortie de son armoire une de ses tenues préférées. Une petite robe rose pastel a bretelle, les jours commençaient à se réchauffer, une paire de bottines rose fushia assorti avec la fleur qu'elle s'était mise dans les cheveux. Devant le miroir, elle avait opté pour un gloss à lèvres rose bonbon un blush rose pale et un far a paupière rose pale également. Elle avait tout de même souligné ses yeux d'un trait noir.

Quelques heures plus tard, elle était sortie de son studio et avait pris le bus direction le parc d'attraction. Kuro l'attendait dans un quart d'heure, elle espérait de pas arriver en retard. Cela promettait d'être une bonne journée !

L'aurore se levait. Son voile de couleurs s'éternisait dans ce néant lointain coloré, le ciel, cet éden qui ne finissait plus. Néanmoins, un grand séjour s'annonçait dès la matinée. Un retour à l'enfance. Un pied dans le passé. Évidemment, Kuro allait définitivement refaire la rencontre avec une jeune fille qu'il connaissait et côtoyait à l'époque du lycée... Si lointain comme souvenir. Ainsi, pas de temps à perdre, c'était d'un mouvement enchaîné qu'il revêtait les premiers vêtements à sa disposition : Chemise noire, jeans bleuté assombri et puis comme toujours  ses gants de cuire qui laissaient ses doigts à l'air libre. Le bruit du ventilateur venait de s'éteindre dans un son presque crissant. Eh merde, la rouille venait l'envahir. D'ailleurs, avant de refermer la porte principale de l'appartement, son royaume de fées disait-il toujours, il attrapait sa ceinture à poche sophistiquée, mais surtout médiévale. Mieux pour vous d'éviter de savoir ce que contenait cela. Après tout, petit indice, un important personnage traînerait toujours une arme pour sa protection et celle d'une demoiselle -qui sait quand vient la détresse-. Voilà qu'il entreprenait une courte marche, les deux pieds dans de respectives bottes de cuir décorées d'attaches, vers l'arrêt des calèches. Malencontreusement, ce n'était qu'un simple bus curieux et insalubre qui se proposait.

Évidemment, les regards curieux des étranges le cuisaient à travers sa carapace superficielle, mais surtout inexistante. C'était après dix arrêts - et un grand détour- qu'il allait attendre cette duchesse rosée vers un recoin qu'ils s'étaient attendus comme point de rencontre. Eh merde, ajoutait-il en regardant sa montre. Kuro était en avance d'environ quinze/vingt minutes d'attentes. Avec espoir, il aperçut un autobus au loin. Peut-être était-il le sien ?

Néanmoins, le parc d'attractions les attendaient !